Si vous êtes adhérent·e, connectez-vous à l'espace adhérent.
Le gouvernement a imposé une réforme de la protection sociale complémentaire, qui doit entrer en vigueur en avril 2026. Le SNES-FSU ne partage pas les orientations politiques qui sous-tendent cette réforme, importée du privé par la loi de transformation de la fonction publique d'août 2019 et les ordonnances qu'elle autorise. La PSC amplifie la marchandisation de la santé au détriment de la Sécurité Sociale. Cela renforce notre mandat syndical qu'il n'est de meilleur système que la prise en charge à 100% par la sécurité sociale des soins prescrits.
Cette réforme de la PSC, qui touche les retraité·es actuel·les et futur·es, instaure une rupture des solidarités entre actifs, actives et retraité·es puisqu’ils et elles n’ont pas droit à la participation de leur ancien employeur. Les retraité·es devront choisir entre adhérer au contrat collectif en santé dont le prestataire choisi par le ministère est la MGEN-CNP ou conserver un contrat individuel MGEN ou autre, dans les deux cas à des tarifs très élevés. Le montant de la cotisation des retraité·es augmente sur les six premières années de la retraite jusqu’à 175 % de la cotisation d’équilibre. La cotisation est aussi plafonnée à partir de 75 ans mais le tarif continuera de suivre l’augmentation de la cotisation d’équilibre déjà prévue chaque année. Cette forte hausse est sans lien avec le montant de la pension.
Les options facultatives seront à la charge totale des retraité·es. Ils et elles vont participer à financer leur propre fonds de solidarité à hauteur de 2 % de leur cotisation. Une option facultative en frais d’obsèques et perte d’autonomie (relevant jusqu’à présent de la prévoyance) sera accessible aux retraité·es avec la complémentaire santé.
Les retraité·es sont les grand·es perdant·es de cette réforme mais les offres sur le marché (en contrat individuel) risquent d’être plus chères en raison du départ des actifs et actives vers le contrat collectif obligatoire.
Éclairer le choix pour nos syndiqué·es retraité·es est un enjeu prioritaire : le simulateur ci-dessous vous permet de tester votre situation personnelle.